paris, france
XXIst century
Wether yellow, black or white, each and every man’s the same inside It takes every kind of people to make the world go ‘round
Quand, en 1978, Robert Palmer chante ce texte écrit par Andy Fraser, qui en composa également la musique, il rappelle à la face du monde que l’humanité est une, qu’elle ne connaît pas de races et que sa diversité fait sa richesse. Peut-être, aujourd’hui, l’auteur écrirait-il que nous sommes et serons toujours davantage métis et que le Monde est notre patrie commune. Peut-être même écrirait-il que nous venons tous du même endroit, quelque part au coeur de l’Afrique il y a quelques millénaires.
J’ai fait beaucoup de photos dans le cadre des groupes du réseau social meetup.com dont l’objet est de réunir dans les villes du monde entier les expatriés qui s’y trouvent afin de leur permettre de se rencontrer et de pratiquer ensemble leurs activités favorites, en compagnie également des autochtones qui aiment faire des photos et rencontrer les gens. J’ai rencontré dans ce cadre de nombreuses personnes en provenance du Monde entier. J’ai appris tout ce qu’il est possible d’apprendre de son prochain, de ses différences et de la richesse humaine qu’elles impliquent. Français vivant à Paris, j’ai ainsi ignoré les frontières et j’en vis infiniment mieux.
Alors, en ces temps de peur croissante de l’autre, de racisme grandissant, de murs que l’on construit de plus en plus et de refus de tendre la main aux victimes de la violence du Monde, j’ai créé cette vidéo. J’ai pris cette chanson de Robert Palmer dont le message colle en tout point à mon état d’esprit et à mes convictions, j’ai créé un diaporama avec des portraits de rue faits dans le cadre des ballades photo de Meetup et j’ai fait défiler les images sur la musique. Tout simplement.